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23 novembre 2012

Perturbations...

Blog en cours de lifting pour un peut être sait-on jamais prochain retour...

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4 juillet 2012

Comment dire à un collègue qu'il sent mauvais sous les bras

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Comment dire à un collègue qu'il sent mauvais sous les bras
Alexandre Dubarry
Leduc S. Editions (2012)
256 pages
coeur_4of5 Lecture ludique

Tout (ou l'essentiel) est dans le titre! Cet ouvrage traite des différentes nuisances au boulot, dont celle des mauvaises odeurs et donne de nombreuses pistes pour régler le problème sans déclencher une guerre nucléaire dans l'open space (même si j'ai mon bureau, on ne sait jamais...).

J'avoue que lorsque j'ai vu que Babelio proposait cet ouvrage pour la dernière opération Masse Critique, j'ai craqué et j'ai tenté ma chance. Même si mon rythme de lectures à partager a plus que ralenti ces derniers mois (disons le, il est au point mort hein allez...), j'ai vraiment apprécié de me plonger dans ce guide du "comment faire et comment dire" certaines choses au boulot sans pour autant passer pour une mégère sans coeur odieuse et antipathique...Parce que oui, j'ai eu ce genre de problème au boulot...et je ne l'ai pas réglé avec le plus grand tact, j'en aurai presque honte en y repensant, même si la collègue m'a remercié de le lui avoir dit sans prendre de gant. C'est super, j'ai compris pourquoi j'avais peté un plomb et pourquoi ça n'arrivera plus jamais!

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Tout d'abord, le livre vous explique pourquoi on bloque et pourquoi la situation a souvent du mal à s'améliorer. Puis, il aborde ce qu'il faut faire (et éviter de faire pour reprendre le dessus quand on a envie de balancer un déo dans la tronche de Durand ou qu'on s'imagine lui vider un sachet de bonbons à la menthe dans le gosier en appuyant bien fort et en criant "bouuuuuufffffffeee"...ohlàlà, vite, je dérape, je sors ma fiche "moutarde" pour me calmer), comment programmer la contre attaque de façon efficace et non aggressive, comment obtenir des résultats, que proposer au collègue et même que faire si tout échoue. Ca me parle tout ça, ça me parle si vous saviez...dissonance cognitive, renforcement positif, gestion des émotions, com non violente, CCT...et le tout ponctué de dialogues réalistes (ou pas) avec notamment 35 cas qui peuvent paraitre éxagérés mais qui ne sont pas, pour moi, si éloignés de la vérité !

Petit extrait : le collant qui veut tout le temps faire la bise
C : Non, je préfère éviter les bises, c'est contraire à ma culture.
A : Tu me charries?
C : Pas du tout, dans la tribu de mes ancêtres, on se frotte le bout du nez.
A : Arrête!
C : Je t'assure, j'ai un grand père inuit qui a quitté l'Alaska à 16 ans.
A : C'est génial! Tu sais, ça ne me gène pas, si tu veux, on peut se frotter le bout du nez!
C : Il ne fait pas assez froid.
A : Ah bon, il faut qu'il fasse froid pour se frotter le bout du nez?
C : Bien sûr.
A : Quand est-ce qu'on part à la montagne ensemble?
C : J'ai horreur de la neige. Je préfère le vrai froid, la banquise, la glace. Ce sont mes gènes qui parlent. Moi, c'est de la galce, de la glace, de la glace...
A : Bon, tu bois quoi : café, thé?
C : Un thé, avec beaucoup de glace...
Là je dis, huhuhu...

J'ai bien apprécié le fait que la question des odeurs n'était pas la seule à être abordée. Tous les envahisseurs (olfactifs, sonores, visuels...) sont passés en revue. Il y a celui qui prend notre bureau pour un moulin (tiens, je le subis ça...) appelé ici "le clandestin" (j'adore), la glue qui veut tout le temps vous inviter, le bisouilleux, l'accro au portable ou encore ceux qui vous parlent tellement prêt que vous sentez les postillons+l'odeur de clope froide mélangée au café+sa peau moite vu que c'est l'été et que ça colle, mon dieu, brrrr, argh...et là, j'attends toujours d'entendre dans un haut parleur : "à tous les voyageurs de l'Entreprise, merci de maintenair une distance de sécurité pour ne pas court-circuiter l'espace perso de l'autre"...mais non, rien ne vient.

"La meilleure façon d'imposer une idée aux autres, c'est de leur faire croire qu'elle vient d'eux" Alphonse Daudet. Testé et approuvé, ça marche 7 fois/10...

Conclusion : un livre à ne pas lire d'une traite, de toute façon, ce n'est pas fait pour ça. Il faut digérer les étapes, comprendre et appliquer. J'aime les livres de développement personnel mais ils sont parfois rébarbatifs, ça fait psycho de bazar et coaching à 3 balles. Là, non, et c'est même drôle (oué, super important de dédramatiser la situation). Ca fait réfléchir non seulement à nos relations au travail mais c'est aussi applicable à plein d'autres situations. On pourrait transposer : comment dire à son chéri (mais pas le mien) qu'en été, une douche le soir, surtout après le sport, c'est sympatoche quand même ou comment dire à mémé berthe que tous les dimanches, même si on aime son confit d'oignons et sa purée d'ail avec le rôti, ça shmoute un peu...etc...etc...soyez créatifs!

Merci à Leduc S. Edtions et à Babelio pour ce partenariat.

3 février 2012

Instinct de survie

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Instinct de survie
Jeffery Deaver
Editions des Deux Terres (2011)
432 pages
coeur_4of5 Lecture forestière

Brynn McKenzie aurait bien aimé passer une soirée tranquille en famille mais non...Son chef l'appelle pour aller régler un différent conjugal au bord du Lac Mondac, en pleine forêt. Mais elle ne s'attendait certainement pas à tomber sur des meurtriers et leurs victimes...et certainement encore moins à se retrouver pourchassée en pleine nuit, blessée et accompagnée de la rescapée du massacre.

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Mon avis : cela faisait un moment que je n'avais pas lu un roman policier comme je les aime. A savoir : policiers+criminels+crime+suspens qui sont pour moi la recette d'un page turner efficace. Pas trouvé de traduction à "page turner", problème d'ailleurs évoqué sur le blog Panoramas. Et, cerises sur le gâteau : Deaver nous plonge de suite dans l'action (ahhhhh que ça fait du bien après des tas de lectures momolles du genoux où il faut attendre 250 pages pour que ça bouge vraiment) et en plus, ça se passe de nuit, dans la forêt. Moi qui adore l'ambiance "je te pourchasse dans un environnement naturel assez hostile avec un grand couteau/flingue/cloueuse pneumatique/machette/gourdin en bois/une envie de meurtre", j'ai été servie! L'écriture est efficace et je me suis sentie prise dans l'action ou l'attente, ça dépendait des fois.

En ce qui concerne les personnages, la répartition gentils/méchants est semblable. D'un côté, Hart le tueur méthodique, froid et prévoyant se traîne Lewis le petit délinquant qui parle plus qu'autre chose. De l'autre, Brynn l'agent de police efficace, entraînée et inventive se coltine Michelle la petite bourgeoise qui préférerait presque se faire égorger plutôt que de salir son mini blouson de marque. Nous avons également pas mal de personnages périphériques plus ou moins intéressants. Le mari, le fils, la grand mère, les collègues, une fillette, des tarés, un autre tueur...

Quant à 'histoire, rien de très original à première vue mais, mais, mais...sur la fin, un retournement de situation bien sympathique même si un peu tiré par les cheveux. Comme souvent, il y a aussi des histoires parallèles, des histoires de famille surtout sans grand intérêt en soi mais qui apporte un éclairage à la fin.

Conclusion : Pas déçue par ce roman bien sympathique. J'aurai plaisir à lire Jeffery Deaver de nouveau. J'ai envie de lire d'autre romans dans ce style mais après pas mal de recherches, je n'ai rien trouvé qui s'apparente à la poursuite en milieu naturel entre un tueur (psychopathe ou pas) et une victime...ou l'inverse, hein, je ne suis pas sectaire. Alors, si vous avez des idées, n'hésitez pas à me laisser un commentaire ou à m'envoyer un mail!

Merci aux Éditions des deux Terres et à Babelio pour ce partenariat.

5 décembre 2011

Tales of the Unexpected

talesunexpected

 

Tales of the Unexpected
Roald Dahl
Penguin Books (1979)
281 pages
(En anglais)

coeur2of5 Lecture à rebondissements

Il s'agit d'un recueil de nouvelles, du coup mon appréciation est une moyenne...très moyenne...

Pas de thème en commun si ce n'est l'humain et pas sous son meilleur jour.

Mon avis: pourquoi commencer à lire Roald Dahl par un livre adulte alors qu'il est plus connu pour ses ouvrages jeunesse comme Charlie et la chocolaterie par exemple? Et bien...parce que!

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Plus sérieusement, tout simplement parce que je suis tombée dessus sur mon lieu de travail.

D'après le titre, je m'attendais à avoir une surprise à chaque fois mais non. Il y a bien souvent un coup de théatre à la fin mais il est parfois prévisible. Les histoires sont courtes mais bien tournées pour la plupart et je les finissais sur un "hoho, bien trouvé". Pour les autres, ça tourne un peu autour du pot et malgré leur brieveté j'avais hâte que ça se termine (sous entendu "hoho, que c'est long").

Comme je l'écris plus haut, pas de thème récurrent si ce n'est l'humain, ses vices, ses vertus, ses réactions, son esprit tordu. Ca, vous vous en doutez si vous me connaissez, ça m'a plu. Ahhhh l'humain bête et méchant...comme si ceux que je rencontre (et tous ceux qui sont là mais que je ne connais pas) ne me suffisaient pas. Et bien non! Surtout qu'il sont souvent l'objet du coup de théatre ici...hinhinhin, "bien fait". Ce n'est pas "watch your step" mais "watch your back"...Parieur, femme adultère, coupeur de petits doigts, voyeur...une belle brochette en somme!

Conclusion : Un peu déçue mais j'aurai du commencer ma découverte de cet auteur par un roman jeunesse. A réparer donc...

Challenge Lire en anglais chez Bladelor
5/12

luenvo

28 novembre 2011

Running Wild

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Running Wild
J.G. Ballard
Arrow Books (1988)
112 pages
(En anglais)
coeur2of5 Lecture qui tombe à plat

Résumé : vous avez entre les mains le journal du docteur Richard Greville de Scotland Yard qui pris part à une enquête dans les années 80. Pangbourne Village, résidence chic et ultra sécurisée est le lieu d'une tragédie : les 32 adultes y résidants ont été massacrés et tous les enfants ont disparus.

Mon avis : très court, très dense mais j'ai finalement trouvé cette petite escapade à Pangbourne Village assez creuse.

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Peut être est-ce la froideur assez technique avec laquelle sont décrites les scènes de crimes ou ce côté papier glacé de la famille parfaite dans une maison parfaite. En effet, lors des descriptions, je pensais à des maisons de poupées ou à des mises en scène Ikea sans âme avec ou sans leurs habitants. D'un autre côté ce détachement est nécessaire car la reconstitution est assez réaliste et on parle tout de même d'un massacre traité de façon assez réelle. La distance est mise et on peut s'approcher en tant que spectateur sans se faire trop mal.

Si ce n'est par jalousie (non : les membres des familles semblaient toutes êtres des personnalités appréciées), motif pécuniaire (non : pas de demande de rançon et pas de vol dans les maisons) ou pur sadisme (non :électrocution, arme blanche, armes à feu, écrasement...trop prémédité!), pourquoi s'en être pris à ces familles bien intégrées, quasi parfaites, aimantes, protectrices, ultra présentes et sécurisantes avec leurs enfants? On le comprend facilement et rapidement. Voilà pourquoi j'ai écrit "lecture qui tombe à plat" car il ne m'aura pas fallu 10 pages pour cerner le fin mot de l'histoire. Du coup, vu qu'on comprend assez rapidement ce qui s'est passé, on a tout le reste du livre pour y penser et ce demander ce qui va se passer ensuite.

Mais finalement, là ne réside pas vraiment l'intérêt (mineur pour moi) de cette histoire. La reflexion vient sur la nature du crime qui fait tout de même réfléchir. Vaste débat que celui de la violence psychologique et physique mais aussi de la banalisation de celle çi. Je pense que ce livre a pu choquer dans les années 80 mais que maintenant, il ne serait pas vu de la même façon et plus perçu comme un fait divers. Et quand j'y pense, ça me fait froid dans le dos...

Conclusion : Pas vraiment accroché. J'ai repéré d'autres ouvrages plus orientés fantastique de Ballard, j'essayerai de m'y pencher prochainement.

Challenge Lire en anglais chez Bladelor
4/12

luenvo

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24 novembre 2011

Une heure de silence

koryta

 

Une heure de silence
Michael Koryta
Seuil (2011)
365 pages
coeur3of5 Lecture calme

Résumé :Lincoln Perry, ex-flic devenu détective privé, reçoit une demande singulière : Parker Harrison, meurtrier ayant purgé sa peine souhaite retrouver Alexandra Cantrell, celle qui a cru en lui en l'acceptant dans un programme de réinsertion particulier dans une demeure tout aussi singulière sur le domaine de "La crète aux murmures". Elle a disparu, avec son époux il y a...12 ans et on vient de retrouver le corps de celui-ci. Lincoln fini par accepter mais il ne sait pas ce qui l'attend en plongeant dans cette "cold case" !

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Mon avis : Ce roman, qui rentre dans le cadre du jury Seuil policier, est le dernier que j'ai reçu et l'impression n'est pas trop mauvaise. A vrai dire, vu celle que m'avait laissé Intrusion, le précédent roman lu dans le cadre de ce jury, ça ne pouvait pas être pire! Ici, presque tout ce que j'aime : enquêtes et enquêteurs, FBI, meurtres, mafia, disparitions...nous y voilà enfin!!

Je dis "presque" car il m'a (encore) manqué quelque chose pour apprécier pleinement ce roman : de l'action! J'ai assez vite tourné les premières pages, impatiente de savoir de quoi il retournait. Puis, j'ai trouvé que le rythme ralentissait et du coup, ma lecture aussi! Certes, il se passe quasiment toujours quelque chose et l'enquête avance malgré les nombreux culs de sac et les embûches, jusqu'à une révélation finale (mais pas renversante). Lincoln rame, rame, rame, oulàlà que c'est laborieux! On voudrait bien sur savoir si Alexandra est toujours vivante et pourquoi/comment son mari est mort et plus l'histoire avance, plus on saisi les tenants et les aboutissants de cette affaire, mais mais mais...rien de transcendant non plus!

Manque d'action dans l'histoire mais aussi manque de pêche chez les personnages. A part Ken Merriman, un privé faisant équipe un temps avec Lincoln et qui a vraiment envie de faire bouger les choses, je les ai tous trouvé assez mous et plein de regrets. Il faut dire que les personnages ont un passé commun :ce n'est pas le premier roman qui narre les aventures de Lincoln Perry. Il s'est passé bien des choses dans d'autres volumes dont je ne suis pas au courant et qui semblent expliquer ce côté hésitant face à l'enquête, face au danger, face au métier. De nombreux personnages secondaires, assez intéressants pour certains, ponctuent l'enquête mais ne font que graviter autour de Lincoln, le mettant souvent plus dans la mélasse qu'autre chose.

J'ai regretté de ne pas en savoir plus sur le programme de réinsertion proposé par Alexandra mais l'idée est bien trouvée. Le passage furtif de Lincoln dans la maison abandonnée de la Crète aux murmures a été bien sympathique et j'ai pu m'imaginer à quoi elle pouvait ressembler. Une demeure dont seule la porte est apparente car le reste est recouvert de végétation et dont l'autre face est entièrement ouverte sur la nature...c'est une idée qui me plaît bien.

Conclusion : un roman policier correct, classique mais qui manque d'énergie. La boucle est bouclée pour ce jury policier qui n'a pas aussi bien fini qu'il avait commencé.

"Si je n'avais pas basculé pour me mettre en position assise, comprimant la blessure contre le sol en ciment, j'aurais perdu connaissance avant de pouvoir dire quoi que ce soit à l'opératrice du 911. Comme quoi, se retrouver sur le cul peut vous sauvez la vie. Matière à réflexion." Effectivement, vu comme ça...

Merci à Babelio et aux Éditions du Seuil

Lu dans le cadre du Jury Policiers Seuil 2011

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23 novembre 2011

Dark Harvest

dark

Dark Harvest
Norman Partridge
Tor/Seven Seas (2010)
176 pages
(En anglais)
coeur4of5 Lecture bonne surprise d'automne

Résumé: Halloween 1963, fin fond du Midwest. Depuis toujours, c'est la nuit d'October Boy, un monstre à tête de citrouille et au bidon rempli de friandises. Il sort des champs de maïs muni d'un grand couteau et doit se frayer un chemin jusqu'à l'église parmi des gamins affamés par leurs parents pendant cinq jours. Bienvenue dans une bourgade où le vainqueur de "The Run", à savoir, celui qui survit et dépèce October Boy, pourra quitter cette ville pourrie et aspirer à un meilleur avenir, ailleurs.

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C'est ce qu'espère Pete McCormick qui a atteint l'âge pour participer. Mais qui a instauré ce rituel? Qui est vraiment October Boy? Et qui chasse qui finalement?

Mon avis : J'avoue que je cherchais un roman sur Halloween, en anglais, pas trop long et que la couverture m'a vraiment tapé dans l'oeil! Je m'attendais à un roman gore, un citrouille boy sorti de l'enfer qui pourfend et découpe du teenager. J'étais plutôt contente...Et bien ce n'est pas vraiment ça! Du coup...surprise...mais plutôt bonne en fait! Quoique je me suis doutée de quoi il retournait assez rapidement. Difficile de vous parler de ce livre sans ruiner LE gros truc de l'histoire...

J'ai eu quelques frissons, pas tant à cause d'October Boy le monstre mais plutôt de ce qu'il est en réalité. Pas tant de frissons devant un monstre mythique que devant la monstruosité humaine. J'ai pensé à la créature de Frankenstein créé par l'homme et poursuivi par l'homme mais qui finalement n'a rien demandé...et là, c'est encore pire!

L'action est tout de suite présente, Partridge ne met pas dix plombes à présenter les personnages, la ville, le pourquoi, le comment. Il le fait en même temps que l'histoire se déroule de façon fluide. J'aime ça, beaucoup. Parce que finalement, à force, quand je trouve que ça traîne dès le début, mon intérêt s'émousse et ça fini mal entre le livre et moi. Ici, tout se passe sur quelques heures, c'est intense et on plonge dedans. L'utilisation d'un narrateur omniscient qui s'adresse parfois à nous met aussi dans l'ambiance...oui, oui...du genre "tu connais cette ville, tu sais bien ce qui s'y passe...puisque tu y est née!!" ah!!! misère!!! Ça va, The Run, ce n'est que pour les garçons mais du coup, que vais-je faire de ma vie? Ah mais non, ce n'est qu'un livre...ouf...

Au niveau des personnages, j'ai aimé en détester certains! Le flic, bien tordu, sadique, violent, immoral oserais-je dire! Les parents n'ont pas la part belle dans ce roman, tous des faibles m'a-t-il semblé...Et October Boy mon chouchou. Partridge ne prend pas vraiment le temps de les développer mais tant pis, ça aurait ralenti la cadence et on en sait suffisamment. Ca va vite, aussi vite qu'October Boy conduisant une Chrysler volée!

Une histoire qui tient la route et qui a d'ailleurs remporté le Prix Stoker en 2006. Mais je reste un peu sur ma faim car on ne sait pas grand chose à la fin et j'ai encore plein de questions : à quoi sert The Run finalement? Et quelle société secrète ou je ne sais quoi l'a institutionnalisée? Pourquoi les habitants ne peuvent/veulent pas quitter la ville? Ah làlàlà...(une suite peut être, siouplé? non? bon.)

Point négatif : ça jure pas mal, enfin, c'est l'impression que j'ai eu, peut être parce que certaines expressions étaient...euh...tellement yurk que ça m'a marqué (non, je ne vous les mettrais pas ici). J'avoue que j'ai moins de mal avec le gore/humour noir qu'avec le grossier-sale-vulgaire-très imagé-gras. Parfois, les grossièretés participent au comique ou font les personnages et ça passe, comme Deb dans Dexter mais là, definitively not.

Pas vraiment d'humour car c'est assez noir mais quand même, celle là mérite d'être remarquée :

"It's like staring up at Santa Claus, or the goddamn Easter Bunny...but only if Santa was the kind of guy who'd strangle you with your own stocking, and only if the Easter Bunny was the kind of rabbit who'd stomp you dead and peel your cracked skullcap like a hardboiled egg."

Conclusion : une belle surprise! J'avais hésité entre celui ci et "Johnny Halloween, Tales of the Dark Seasons" du même auteur. Suffisamment convaincue par Dark Harvest, je lirai l'autre également.

Challenge Lire en anglais chez Bladelor
3/12

luenvo

16 novembre 2011

Bunnicula: A Rabbit-Tale of Mystery

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Bunnicula: A Rabbit-Tale of Mystery
Deborah et James Howe
Aladdin Paperbacks (2006)
98 pages
(En anglais)
coeur3of5 Lecture régression

Résumé :Howard le chien et Chester le chat cohabitent paisiblement et sont heureux avec les Monroe. Un soir, la famille rentre avec un lapereau trouvé dans le cinéma où jouait Dracula. Son nom est tout trouvé : Bunnicula! Tout d'abord intrigué par ce petit lapin au pelage étrange et aux yeux rouges, Chester devient obsédé par des histoires de vampires...il faut dire que depuis l'arrivée de Bunnicula, tous les légumes de la cuisine deviennent...blancs!

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Mon avis: ok, c'est un roman jeunesse. Mais il faut bien que je teste pour Marcus, si, si...et puis en ce moment nous sommes dans les comptines en anglais alors...

Gros facteur "sympathie" pour moi : des animaux (dont un lapereau) qui parlent, qui lisent, qui font des bêtises en toute innocence ou presque...vous l'aurez compris, j'aime le nutella les animaux.

L'histoire est racontée par Harold. Parfois, il ne comprend pas certaines notions humaines, c'est assez drôle. Ce chien m'a fait sourire : qui ne voudrait pas d'un bon pèpère comme ça? Un peu pataud, à l'affût des câlins et des gourmandises, un bon stéréotype en fait. Il en va de même avec Chester le chat un peu cliché : plus indépendant, plus impulsif. Chat cultivé qui lit quand vient la nuit, parfois hautain et têtu. Quant à Bunnicula, j'ai été un peu déçue car, lui, ne parle pas! Il n'est pas très présent non plus, l'action se concentrant sur Chester qui mène l'enquête et Harold qui n'est pas trop d'accord mais qui est curieux tout de même.

Quant à l'histoire, et bien, c'est très léger, vous l'aurez compris, mais l'ensemble est tout de même bien sympathique! Et surtout, ça ne fait pas peur! C'est important pour les petits car même si Bunnicula semble être un lapin vampire (qui porte son dévolu sur des légumes, je vous rassure), le tout est mignon et plein de bons sentiments quant à l'acceptation de la différence, et ça, ça ne fait pas de mal...

Conclusion: Très sympa, je le lirai à Marcus et la suite aussi!

Challenge Lire en anglais chez Bladelor
2/12

luenvo

2 novembre 2011

Stuart Little

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Stuart Little
E.B. White
HarperCollins (1974)
144 pages
(En anglais)
coeur1of5 Lecture briseuse de rêve !

Résumé : Le second enfant des Little est une souris. Qu'importe, leur petit Stuart semble être bien intégré à sa famille humaine.

Mon avis : Quelle déception!! Tout d'abord, je tiens à préciser qu'ayant vu les films, je pensais retrouver le même esprit et le même fond d'histoire. Mais non, pas du tout! Alors, ça ne m'aurait pas gênée en général mais là, je trouve que beaucoup d'éléments de l'histoire et l'écriture même desservent le livre au profit des films.

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Tout d'abord, dans le livre, Stuart est l'enfant naturel des Little alors que dans le film, il est adopté. Bon, c'est un livre pour enfant, on ne remet pas en question le fait qu'une femme accouche d'une souris. Mais rien n'est dit là dessus. Stuart est né et est tout de suite très évolué et très sohistiqué. Pas de souris "bébé" donc. Il a même un petit complet cousu par sar mère.

5

Ensuite, la première partie du livre n'est qu'une succession de petites aventures indépendantes les unes des autres, sans fil conducteur et pas très intéressantes. Alors ok, c'est pas mal pour lire l'histoire du soir. Mais là, je me demandais où voulait en venir White. Et puis Stuart rencontre Margalo (j'adore ce petit nom!), une bien belle demoiselle oiseau qui fini par disparaitre de la maison des Little où elle avait trouvé refuge.

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La seconde partie du livre raconte donc le périple de Stuart pour la retrouver. Il semblait un peu épris de Margalo et veut savoir pourquoi elle a disparu. Il fait son baluchon et décide de partir à l'aventure...pour toujours...une souris ado fugeuse donc. Bof. Ca sent de plus en plus le roman d'apprentissage. Et là, rebelotte, succesion de situations et de rencontres sans suite tout au long du périple de Stuart. Et le pompom pour la fin : ça ne fini pas!! On ne sait pas si Stuart retrouve Margalo, si il va retourner chez lui, comment sa famille régi à sa disparition. Rien. Comme si White s'était lassé de son propre personnage et qu'il l'avait abandonné au bord d'une route de campagne.

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Ensuite, au niveau des personnages, j'avoue que j'ai trouvé Stuart limite désagréable, parfois Monsieur -je-sais-tout, souvent inintéressant et certainement pas attendrissant! Même lorsqu'il rencontre une jeune fille aussi petite que lui, ce qui lui laisse entrevoir une perspective d'avenir, il m'est apparu maladroit, capricieux, geignard et tête à claques (oui, rien que ça!). Les autres personnages ne sont pas très présents donc difficile d'émettre un jugement.

Le seul petit plus : les jolies illustrations qui ponctuent le livre.

Conclusion : Déçue. Je ne lirai pas ce livre à mon fils mais je lui inventerai certainement une histoire de souris avec moults épisodes et rebondissements, comme l'avait fait ma mère avec moi ! Je lirai tout de même Charlotte's Web pour me faire un avis définitif sur l'auteur.

“Well,” said Stuart, “a misspelled word is an abomination in the sight of everyone.”

...donneur de leçons va!

Challenge Lire en anglais chez Bladelor
1/12

luenvo

15 octobre 2011

Intrusion

Intrusion

Intrusion
Natsuo Kirino
Seuil (2011)
275 pages

coeur_2of5 Lecture laborieuse (encore...)

Résumé : Tamaki est écrivain. Pour son nouveau livre, elle enquête sur la mystérieuse O., personnage du roman autobiographique de feu l'écrivain Mikio Midorikawa.

Mon avis: Tout d'abord, une petite remarque concernant cette collection "Seuil Policiers"...sur les quatre romans lus, un seul pour l'instant rentre pour moi (et pour la plupart des lecteurs à en lire leurs critiques) dans la catégorie policier.

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Car ici, pas de crime, de mobile, de coupable, de victime, de mode opératoire ou d'enquête policière. En soit, ça ne me gêne pas vraiment car je ne lis pas que des romans policiers...mais je trouve dommage d'étiqueter un tel roman "policier" car : soit les personnes voulant absolument lire un roman policier seront déçues, soit les personnes qui auraient pu être la cible de ce livre ne tomberont pas forcément dessus par hasard, soit, et je l'espère, ceux pensant lire un policier auront une bonne surprise.

Et pourtant, il y a (en)quête. On pourrait même dire quête de soi, enquête sur la séparation, quête du couple, enquête sur les sentiments, quête de la vérité, enquête sur la perte de l'être aimé...Pas vraiment des thèmes qui provoquent une petite étincelle et me donne envie d'en savoir plus.

Natsuo Kirino nous plonge dans une reflexion intellectuelle, la notre et celle de son personnage mais aussi dans un autre genre de reflexion. J'aime beaucoup la définition du Petit Larousse : "Reflexion : fait pour un corps de changer de direction après un choc avec un autre corps", car je trouve qu'elle reflète bien l'état d'esprit de Tamaki mais également le mien à la lecture de cet ouvrage. Il y a aussi un va et vient entre la réalité et la fiction ainsi qu'un jeux de mirroir ou plutôt une mise en abyme assez énorme.

Ce qui m'a le plus marqué d'ailleurs, c'est cette belle (mais fatiguante) mise en abyme : on navigue entre Intrusion (le roman), Inassouvi (celui qu'écrit Tamaki) et Innocent (celui qu'a écrit Midorikawa). La strucutre de certains chapitres m'a aussi pesée : le second chapitre par exemple, qui reprend l'interview d'un personnage, n'est constitué que de ses réponses, comme un monologue même si nous comprenons bien que Tamaki est en face.

Conclusion : Cet ouvrage ferait merveille en cours de littérature (ou de psycho)! Le côté trop sophistiqué a émoussé mon intérêt au fil des pages. Pourtant, je ne me cantonne pas à un seul genre, j'aime différents styles, des choses légères, des choses profondes mais là, je n'ai pas accroché du tout. Dommage. Pas un roman pour moi.

Merci à Babelio et aux Editions du Seuil

Lu dans le cadre du Jury Policiers Seuil 2011

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