Lois the Witch
Elizabeth Gaskell
Penguin Classics (2008)
256 pages
En anglais
Lecture abandonnée
Lois the Witch est un receuil de nouvelles.
"Lois the witch"
Lois est une jeune orpheline anglaise qui part pour les Etats Unis dans la famille de son oncle qu'elle n'a jamais rencontré. Elle va se heurter aux nouveaux membres de sa famille dans un climat religieux omniprésent.
Au niveau de l'écriture, j'ai trouvé que certaines phrases étaient
lourdes, beaucoup de vocabulaire dont je ne me souvenais pas ou que je
ne connaissais pas, du coup, même si j'ai bien compris l'essentiel, ça
m'a un peu frustrée. Je crois que finalement, les auteurs du 19ème, ce
n'est pas (ou plus) pour moi. Je n'ai pas trouvé le style accrocheur et
j'ai eu un peu de peine à lire ces pauvres 100 pages.
Au niveau
de la
narration, la façon dont l'histoire est racontée m'a parfois déroutée,
comme si c'était un coup l'auteur qui nous racontait ce qui s'est passé
il y a 200 ans et un coup Lois qui racontait ce qu'elle voyait ou
vivait.
Au niveau de l'histoire, je n'ai pas été super emballée. A
son arrivée à Salem, pas un moment je ne me suis imaginé que ça pouvait
se finir autrement que ce qui va se passer pour Lois, du coup, je n'ai pas eu
envie de dévorer les pages.
Alors pourquoi avoir choisi ce titre? En fait, avant de commencer, je pensais que ça pouvait être autre chose,
avec une fin différente, une autre vision des choses. Mais avec le
titre forcément, on se dit "Lois,
ton destin est scellé". Par contre, je ne savais pas trop comment cela allait se passer vu que les enfants de la famille auraient tous pu avoir quelque chose contre elle.
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Au niveau de
l'ambiance, c'est vrai que la vie à cette époque, l'imprégnation
religieuse, la montée de faux témoignages sont assez bien retranscrites. Je ne connaissais pas
Elizabeth Gaskell, et je me demande si elle a voulu un peu pointer du
doigt le fanatisme religieux de cette époque, et peut être l'approche de
la religion de sa propre époque, sous couvert d'histoire vraie
romancée.
"The Crooked Branch"
Un couple de paysans a un garçon unique qu'ils poussent dans les plus hautes
sphères pour que son avenir soit plus glorieux et agréable que le leur. Ils recueillent une nièce, Bess, qui tombe amoureuse du jeune homme.
Mais à trop vouloir gâter son enfant, on fini par le pourrir...
Une nouvelle avec beaucoup de dialogues, en vieil anglais en plus, yahou...Très difficile à suivre pour moi, j'ai sauté des lignes parfois! J'ai même trouvé la lecture limite pénible. Ca m'a donné l'impression d'être retournée à la fac et du coup, le plaisir n'y était plus trop.
A nouveau un thème qui semble être cher à Elizabeth Gaskell : privilèges des garçons contre pauvre éducation des filles qui sont plutôt destinées à la maison. Je pense que ce qui me déplait un peu
vient des thèmes abordés. Ca fait très critique sociale de l'époque et
ça ne me parle pas vraiment. Même si je trouve important de ne pas
oublier le chemin fait par les femmes pour s'affirmer et obtenir des
hommes une égalité pour certains privilèges qui n'étaient réservés qu'à
eux.
L'histoire est assez prévisible : héritier trop gâté qui tourne mal, personnage féminin encore
naïve et vertueuse...
Comme pour Lois, c'était un peu cousu de fil blanc. Bess m'a
paru trop gentillette, toutes ces jeunes femmes naïves, dévouées,
vertueuses...pffff...pas que je préfère les guerrières mais j'avoue que
j'ai envie de les secouer et du coup, je pense que ça ne me fait pas
aimer leur perso.
J'aprouve Lili, avec qui j'ai fait cette lecture : "C'est cependant la seule nouvelle qui s'achève
sur une
note d'espoir (l'amour naissant entre John et Bessy). Pas assez pour essayer de justifier un intérêt
quelconque, à
part le don d' Elizabeth Gaskell pour restituer une époque et un lieu, et les
faire vivre dans notre imagination en très peu de
mots."
"The Poor Clare"
Une histoire de génération, de malédiction, de regrets...
Au niveau du langage employé, j'étais plus à l'aise que "The crooked
branch", ça c'est sur! J'ai donc mieux apprécié ma lecture car je
comprenais ce que je lisais et,je trouve que c'est la
plus agréable à lire.
Au niveau de l'histoire, j'avoue que j'ai avancé plus
vite car je voulais savoir. Savoir ce qui allait arriver à Bridget,
savoir ce qui était arrivé à Mary, ce qui allait arriver à Lucy etc...Je
me suis demandée qui était cette Clare, car pour moi, c'est un prénom
irlandais ou le Comté de Clare en Irlande. Je ne savais pas que c'était
un ordre religieux, alors du coup, je suis contente d'avoir appris
quelque chose!!
J'ai bien aimé les peronnages, cette fois, je m'y suis attachée.
J'ai aussi bien aimé le petit zeste de fantastique, assez marqué avec le double de Lucy, ni trop, ni trop peu.
Et
puis, j'ai eu une meilleure impression des religieux et de la religion,
contrairement à Lois. Le père Bernard et l'oncle du narrateur ne sont
pas de la même branche du catholicisme et pourtant, ils discutent et
réfléchissent à la façon de venir en aide à Bridget et Lucy.
La
fin est triste mais
elle ne me laisse pas sur la faim comme souvent dans les nouvelles.
"The doom of the Griffiths"
Une malediction sur 7 générations : le fils tuera le père...
Tout s'annonçait bien, un niveau de langage pas trop dur, une malédiction...Mais je n'ai pas pu finir la nouvelle. Beaucoup de longeurs, cette histoire m'a endormie...
Lili m'a raconté la fin et ça aurait peut être valu le coup car la façon dont frappe la malediction est plutôt inattendue. Mais non, je ne pouvais plus...
Conclusion : Je suis contente d'avoir découvert Elizabeth Gaskell mais je n'aime plus trop ce genre d'écriture. L'ambiance y était mais je n'ai vraiment pas réussi à accrocher ni à finir, dommage...
LECTURE COMMUNE AVEC LILI
Challenge Lire en V.O. chez Bladelor 5/6 (ou 12)
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Challenge English Classics chez Karine 2/2 CHALLENGE FINI
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