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5 avril 2011

Losers nés

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Losers nés
Elvin Post
Seuil (2011)
305 pages
coeur_2of5 Lecture Série B

Résumé : Alors, de quoi qu'ça cause? Elvin post est néerlandais mais point ici de moulin ou de tulipe. De la drogue oui. C'est même ce qui gère le petit monde de Losers nés. Nous sommes à NY et le jeune Roméo a troqué son boulot de guetteur pour un étal de revues et de livres d'occaz. Malheureusement, son frère Russel n'a pas eu cette chance et continue d'encaisser l'argent pour le compte de son patron Sean Withers. Roméo est un rêveur qui tombe amoureux d'une belle cliente riche, classe, stylée...tout ce qu'il n'est pas...

Mon avis : Attention, billet écrit sous l'influence de tisane aux plantes...

Lire la suite...

Quand je parle de série B, j'hésite entre le côté un peu péjoratif de l'histoire pas originale, sans ambition particulière et le côté libre, sans contrainte imposée, feel free quoi. Parce que Losers nés ne m'a pas fait une impression particulière. J'ai eu le sentiment de l'avoir déjà lu ou déjà vu. En fait, je regardais le film "Engrenage fatal" récemment et ça m'y a fait fortement penser, la noirceur et le tragique en plus (en ce qui concerne le film). Et en parlant de films, certains titres sont cités par çi par là comme Die Hard (bah, oui, Bruce Willis, là, c'est tout à fait dans le ton).

Et c'est l'auteur qui l'écrit :

"Ces écrivains ne tartinent que ce que le public veut lire, exactement comme les mecs du ciné à Hollywood. Le garçon pauvre aime la fille riche et belle, d'abord il ne peut pas l'avoir mais en suite tout à coup ça marche car la fille riche craque pour sa personnalité...T'entends ça? Est ce qu'on peut imaginer une niaiserie plus énorme que celle là? Ici, on est dans la vraie vie, pas dans un de ces films."

Là, je dis "ah oui, quelle belle mise en abyme, 8 lettres, pas mieux"

L'histoire est donc basique, tout est dans mon résumé (enfin pas tout, je ne vais pas gâcher quand même le peu de rebondissements...).L'action se déroule comme un épisode de série B donc, pas de surprise, des meurtres, des bons sentiments, des personnages navrants, d'autres moins. Les personnages d'ailleurs sont ultra clichés jusqu'à la "poule de luxe" du caïd Sean Withers avec son petit chien (oh, surprise, pas de chihuahua mais un jack russel...) qui va raconter ses rêves dans un atelier et qui semble dépenser sans compter...Je vous épargnerais les autres personnages...que des losers (ah bon, j'étais prévenue dès le titre? pinaise, j'avions point fait le rapprochement...).

Pas vraiment d'éléments comiques si ce n'est le côté paranoïaque de Withers aiguisé par l'ingurgitation d'un thé aphrodisiaque qui le fait, entre autre, paniquer à la vue d'une mémé en fichu rouge ou affronter Zebra, le chien de sa compagne Vivian, même si nous sommes loin de l'attaque de Poufy dans Marie à tout prix (mais je m'égare vraiment...).

La drogue c'est pas bien, surtout pour les chiens.
Pouffy attaque!



Conclusion : Ce que je reproche principalement à ce livre, ou peut être à son auteur, c'est d'avoir eu une idée, qui n'était pas originale, et de ne pas avoir su (ou ne pas avoir eu l'intention) d'aller au delà du cliché et d'en faire quelque chose de plus surprenant, dommage. Vite lu...vite lu (bah oui, j'ai bonne mémoire et même les livres que je n'aime pas trop, je m'en souviens plus lontemps que je le souhaite).

"Il ne s'agit pas de savoir qui a raison, il s'agit d'être raisonnable"
Bah tiens...

Merci à Babelio et aux Editions du Seuil

Lu dans le cadre du Jury Policiers Seuil 2011

jury_polar

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Commentaires
P
cela ne donne pas envie tout cela, mais au moins ta critique est drole et bien écrite.
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